Le lotus bleu (Nymphaea caerulea) est aussi connu
comme
nénuphar bleu ou lotus égyptien. En effet, cette plante
aquatique, qui pousse sur les bords des lacs et des
fleuves,
a fait l'objet d'un culte rituel dans l'antiquité, et plus
spécifiquement en Egypte.
Les égyptiens appréciaient surtout l'odeur agréable de la
fleur, mais également ses qualités sédatives et
médicinales.
La fleur de lotus est représentée sur les fresques et les
chapiteaux des temples de l'Egypte antique, aussi chez les
Assyriens.
Le Nymphéa serait né d'une nymphe morte de jalousie
pour Héraclès. Dans la mythologie grecque et romaine, il
est dédié aux divinités protectrices des jeunes filles et
déesses des eaux. De plus, Nefertem, le dieu des parfums,
est coiffé d'une fleur de lotus.
La nuciférine et la nor-nuciférine sont
présentes dans la fleur du Lotus bleu, ces molécules
participent aux effets médicinaux de la plante avec
l'apomorphine. Malgré sa dénomination, cette dernière
molécule est largement différente de la morphine (elle ne
possède pas les propriétés narcotiques et analgésiques des
morphiniques, et ne provoque pas de syndrome de
sevrage).
Les fleurs de Lotus bleu sont aussi recherchées pour
l'odeur et la couleur agréable une fois séchées.
L'écrivain américain William Burroughs soutient dans son
livre l'efficacité de cette molécule à combattre la
dépendance aux opiacées.
L'infusion de lotus bleu est plaisante et légère et l'extrait
s'utilise avec parcimonie.
Une alimentation variée, équilibrée et un mode de vie
sain, sont nécessaires avant toute chose.
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