Chez Dioscoride au II° siècle, Platéarius mentionne trois sortes de pavot, le blanc, le noir et le rouge.
Originaire de Bulgarie ou de Turquie, on a trouvé ce dernier dans les tombeaux égyptiens. Les Grecs en mangeaient les jeunes feuilles en salade, et cette coutume s'est maintenue jusqu'au XVIè siècle en Italie.
Le Papaver rhoeas, appelé communément pavot rouge (ou coquelicot), est recherché pour la rhoeadine qu'il contient, qui possède des propriétés hypnotiques et calmantes. Celle-ci est essentiellement contenue dans les pétales.
Les alcaloïdes sont de type isoquinoléique dont la moitié est constituée par la rhoeadine, l’isorhoeadine et la rhoeagénine, avec des alcaloïdes mineurs : berbérine, coptisine, allocryptopine, protopine, coulteropine, sinactine, isocorydine, roemerine, rhoeagénine. Les pétales contiennent aussi divers mucilages lui donnant la possibilité de traiter la toux et les maux de gorge.
Quelques pétales seulement (environ 1/3 sec d'une boule à thé) peuvent servir à faire une infusion dégustative et relaxante de pavot rouge.
Une alimentation variée, équilibrée et un mode de vie sain, sont nécessaires en toute circonstance.
100% pétales sèches récoltées en Bulgarie
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